Être gestionnaire et propriétaire d’une PME, c’est être le numéro un. Ceci implique qu’une seule personne partage les tâches de cette fonction. Pour bien vivre le fait d’être numéro un sans être au prise avec la solitude, il n’y a rien de mieux que de savoir bien s’entourer. Un PDG avertit devrait s’entourer de collaborateurs qui sont complémentaires à ses valeurs humaines, mais différents de ses forces et de ses faiblesses. Ces collaborateurs aideront le PDG à prendre des décisions.
Néanmoins, les collaborateurs devront décider, quant à eux, quels éléments sont primordial afin d’aider le PDG à prendre une décision. Un gestionnaire extraordinaire sera reconnu pour la justesse de ses décisions, mais avant-tout par sa rapidité à prendre une décision.
Afin de maximiser vos chances de toujours être un gestionnaire extraordinaire, voici trois principes à mettre en pratique :
1) Synthétisez rapidement les informations nécessaires à la prise de décision.
Votre environnement fourmille d’informations. Certaines sont pertinentes, d’autres pas. Qu’est-ce qui retient votre attention ? Comment classez-vous ces informations et comment les retrouvez-vous le moment venu ? À quelle vitesse êtes-vous capable de survoler votre environnement ? Ce sont des questions pertinentes qui vont vous permettre de synthétiser rapidement l’information provenant de votre environnement.
2) Pratiquez vous à prendre une décision rapidement.
Un joueur de hockey professionnel pratique et pratique et pratique encore et encore pour parfaire ses habiletés. Être en affaires n’a rien de différent. Il importe de se pratiquer. Débutez par prendre rapidement des décisions sur des éléments qui ont peu d’impact financier et mettez le principe 3 en pratique.
3) Documentez votre prise de décision dans un journal.
Souvent des décisions sont prises et vous ne vous souvenez plus comment vous avez pris cette décision. Par un journal, vous allez voir comment vous pensez et prenez des décisions et quelles actions vous devez améliorer : la rapidité ou la qualité des informations.
Quelle est votre moyenne au bâton des bonnes décisions ?
Maintenant que nous avons vu comment documenter nos prises de décision, il est possible de s’améliorer en tenant un journal. Ce journal permet de perfectionner la justesse et la rapidité des décisions. Mais connaissez-vous votre moyenne au bâton ?
Si sur 10 décisions que vous avez à prendre, il y en a 7 et plus de bonnes, votre entreprise est entre bonne main. Par contre, si vous avez 5 bonnes décisions, ou moins sur 10, il est temps d’agir.
Si votre moyenne au bâton des bonnes décisions est inférieure à 50%, évidemment, il n’y a quelque chose qui ne fonctionne pas. Vous pouvez agir :
- Sur vos sources d’informations ;
- Votre environnement externe ;
- Votre compréhension de la situation ;
- Tout ce qui est le côté rationnel.
Un facteur négligé, ce sont les peurs et l’égo. Ce sont des décisions qui ont été prises sans considérer toute l’analyse rationnelle, mais simplement car le gestionnaire avait une crainte qu’une situation se produise. Très souvent, nos peurs nous empêchent de progresser, nous empêche d’avancer. Nos peurs nous paralysent. Les décisions influencées par les peurs amènent le statuquo, c’est l’indécision. Il y a là une leçon à apprendre.
Les peurs qui nous envahissent lors de prise de décision peuvent être : peur de l’échec, peur de réussir, peur que la situation change, peur de perdre des acquis, peur d’un impact dans nos vies, bref peur que les choses changent. Sachez que si vous vous retrouvez dans une telle situation, il a fort à parier que la situation doit changer. Autrement, vous ne seriez pas en train de vous questionner si elle doit changer.
La leçon à retenir des peurs et l’impact sur les décisions est d’être conscient que nos peurs peuvent venir saboter notre rêve et notre réussite.
Pour s’en sortir, je vous invite à lire ce texte sur vaincre ses peurs : https://www.reussitepersonnelle.com/vaincre-ses-peurs/
Le système de gestion Humaprise est un excellent outil permettant aux propriétaires de PME d’améliorer leur processus décisionnel.
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